J'avais vu à
la télévision (plusieurs fois !) le film « Meurtre au
soleil », avec Peter Ustinov. Et j'avais été scotchée,
j'avais vraiment beaucoup aimé l'ambiance, l'intrigue... et du coup,
je voulais lire le roman. Sauf que je ne savais pas du tout duquel il
s'agissait. Forcément : le réalisateur du film lui avait donné un
autre nom que le livre dont il était l'adaptation ! Jusqu'à ce
que je tombe, dans une librairie de Besançon, sur « Evil under
the sun ». Bon sang, mais c'est bien sûr ! Voilà le
titre original ! Dont acte. Par la suite, j'ai compris que le livre a été édité, en Français, sous le titre "Les vacances d'Hercule Poirot" (rien à voir avec le titre original, donc...)
Eh bien je
n'ai pas été déçue. Lire en VO, c'est quand même toujours un
vrai plaisir, que je me refuse trop souvent et il va vraiment falloir
que je réitère plus souvent, parce que franchement, c'est autre
chose que la version française (un peu comme les films, quoi).
Alors quelle
est l'intrigue ? Hercule Poirot se rend sur une île dans la
baie de Leathercombe, dans un hôtel de luxe comme les lecteurs
d'Agatha Christie en ont l'habitude, et observe les autres
pensionnaires. Kenneth Marshall y séjourne avec sa femme Arlena
Stuart et sa fille, issue d'un premier mariage. S'y trouvent aussi
d'autres couples, avec ou sans enfants, dont les Redfern, les
Gardener ou les Cowan, ainsi que le Major Barry, Rosamund Darnley et
Horace Blatt entre autres... Tout ce petit monde s'observe, se
jauge... le Mal rôde. Hercule Poirot en est persuadé : tout
cela finira mal. Et effectivement, Arlena Stuart est retrouvée
morte, étranglée, sur la plage de Pixy Cove.
Commence
alors l'enquête, à laquelle participe Hercule Poirot. Et ses
« petites cellules grises » ne seront pas de trop pour
résoudre le problème qui est posé par ce meurtre, chaque suspect
ayant un alibi en béton armé...
Tous les
ingrédients sont donc réunis pour une excellente intrigue, et une
fois de plus, j'ai beaucoup aimé (mais je suis un peu une
inconditionnelle d'Agatha Christie, que je lis toujours avec un
immense plaisir). C'est toujours aussi l'ambiance qui m'attire, celle
de cette Angleterre chic, de la haute société, de ce monde que je
ne connaîtrai jamais « en vrai » mais qui m'offre une
évasion en forme de cocon avec le thé de cinq heures et les muffins
tout juste sortis du four... Si j'aime autant ces romans, je pense
que c'est en grande partie pour ça.
Paru aux éditions Harper (Poirot),
2001. ISBN : 978-0-00-711926-4.
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