samedi 25 octobre 2025

Thorgal, tome 39 : Neokòra, de Frédéric Vignaux et Yann

Thorgal est sur le chemin de retour, une fois de plus. Il rentre des îles Féroé, avec Jolan et après avoir retrouvé Louve. Ils emmènent aussi avec eux Gilli et Ava, les enfants de Grimur, désormais orphelins. Mais durant leur voyage de retour, ils sont attaqués par un monstre mystérieux, fait d'ossements, et découvrent à bord du bateau d'où est sorti ce monstre, un homme qui connaît Thorgal depuis bien des années, seul rescapé de l'équipage du bateau.

Ils finissent par regagner le village, mais c'est pour découvrir que tous les habitants semblent sous l'emprise d'une drogue ou d'un charme, et se retrouvent obligés de travailler à une mine pour en extraire des pierres de construction. En suivant le chargement, ils découvrent que l'auteur de ce charme n'est autre qu'Aniel, aidé par Kriss de Valnor, sa mère, qui a échappé à la mort.

Celle-ci est toujours à la recherche d'armes lui permettant de prendre le pouvoir à grande échelle pour y bâtir son empire... et se sert des villageois dans ce dessein. Arison, l'homme que Thorgal a sauvé dans le bateau, a apporté avec lui une arme Atlante, semblable à celle qu'avait Ogotaï et que Kriss avait volée lors de son voyage avec Thorgal et Aaricia au Pays Qâ. Et il promet à Kriss de lui montrer où en trouver d'autres identiques.

Retour au deuxième album de la série, où on découvrait Slive et ses dominants, à bord du vaisseau qui les avait amenés sur Terre... Et dont Thorgal est le seul à pouvoir ouvrir les portes.

Avec cet album, j'ai l'impression que nous entrons dans un nouveau cycle d'aventures, qui reprend l'arc narratif abandonné après « Le Royaume sous le sable ». Le « peuple des étoiles » reprend du service, et pour l'instant, c'est plutôt convainquant. Un premier épisode de ce nouveau cycle qui met un peu de temps à se mettre en place, mais qui permet de bien poser le nouveau décor.


Paru aux éditions Le Lombard, 2021. ISBN : 978-2-8036-8031-3


vendredi 24 octobre 2025

Thorgal, tome 38 : La Selkie, de Frédéric Vignaux et Yann


Au village viking, c'est l'inquiétude : Louve a disparu. Elle est emprisonnée dans une cage, et peu à peu, Thorgal et Jolan, qui sont partis à sa recherche, apprennent qu'elle a été enlevée par un homme venant des îles Féroé. Les deux hommes (parce que Jolan est maintenant un homme) prennent le bateau, aidés par un marchand qui vient de là-bas, pour aller la chercher.

Tout ne va bien sûr pas se passer si facilement, sinon, il n'y aurait pas toute un album pour raconter cette histoire. Louve a été enlevée par Grimur, le chef du village de Mikladalur, sur l’île Kalsoy. Cet homme est cruel, il a plusieurs enfants, dont deux garçons issus d'un premier mariage. Le plus jeune, Gilli, cherche à aider Louve à s'échapper. Mais Grimur vit maintenant avec une femme, surnommée « La Selkie », en référence à une femme-phoque légendaire qui prend une apparence de femme, mais qui ne peut retourner à l'eau que si elle peut remettre sa peau de phoque la retransformant en phoque. C'est de cette femme qu'est née la petite Ava, demie-sœur de Gilli.

L'une des coutumes de pêche de cette île fait directement référence à la légende de la Selkie, et Thorgal et Jolan arrivent précisément au moment du Grindadrap, le massacre de tous les phoques autour de l'île. Le but de cette opération est de tuer la Selkie à l'origine d'une malédiction qui fait mourir les habitants de l'île...


J'ai bien aimé cette histoire, en ce qu'elle permet de découvrir des légendes scandinaves. Mais l'album recèle des scènes d'une grande violence, comme d'autres d'ailleurs, ce qui en fait une bande dessinée plutôt noire. Et à ne pas mettre entre toutes les mains... comme tout le reste de la série, d'ailleurs.


Paru aux éditions Le Lombard, 2020. ISBN : 978-2-8036-7718-4


jeudi 23 octobre 2025

Thorgal, tome 37 : L'Ermite de Skellingar, de Frédéric Vignaux et Yann


Au village viking, Louve est rentrée de ses aventures (c'est la série parallèle « Louve » dont j'ai chroniqué les deux premiers épisodes ici et là), et discute avec Yasmina, petite guenon qui, visiblement, n'en est pas une (mais je ne sais pas trop comment elle est devenue guenon, c'est dans la suite des aventures de Louve que je le lirai). Un bateau arrive au port, pour des réparations. Louve, qui attend sur le port le retour de Thorgal et de Jolan parus à la pêche, discute avec un enfant qui vient de descendre de ce bateau, où tout le monde porte un habit bleu et un pendentif en forme d'oiseau. Le jeune garçon explique à Louve qu'il attend d'être assez grand pour passer l'épreuve au rocher de Skellingar, mais Louve ne le prend pas au sérieux. Thorgal et Jolan rentrent de la pêche et accostent juste à côté du bateau qui fait escale pour réparations. Une jeune fille est toujours à bord : elle est vêtue d'un long manteau bleu et observe Thorgal de loin. Ce dernier n'y fait pas attention, mais il est rude avec Jolan, comme s'il était en colère ou énervé. On comprend ensuite pourquoi : il fait continuellement un cauchemar, où il doit se battre contre Shaïgan-sans-merci, c'est-à-dire contre lui-même.Et visiblement, ce cauchemar le met à cran. Mais au cours de cette même nuit, il est réveillé par le cri perçant de la petite guenon, juste avant qu'une ombre ne vienne poignarder. Yasmina intervient et, son coup raté, l'ombre s'enfuit dans la nuit, poursuivie immédiatement par Thorgal et Jolan, bien décidés à ne pas laisser cette personne recommencer plus tard.

L'ombre court vite, et Thorgal n'a d'autre choix que de l'empêcher de continuer en la blessant à l'aide d'une flèche. Mais la jeune fille tombe alors de la falaise où elle se trouvait et Jolan ne peut rien faire : les dégâts sont trop importants. Elle va mourir très vite. Thorgal a le temps d'écouter ce qu'elle a à dire : elle voulait le tuer car Shaïgan-sans-merci a tué sous ses yeux toute sa famille.

En l'écoutant, Thorgal comprend aussi que les membres du groupe religieux dont elle fait partie sont persécutés par le Jarl Ivarr-le-Glacé et, pour réparation, elle demande le prix du sang : la vie d'Ivarr contre la sienne. Thorgal promet, et prend la mer pour tenir sa promesse.

C'est ainsi que commence cet album, plus « classique » que les précédents en ce qu'il se résout en une histoire. Mais il sert aussi de transition. Au cours de cette histoire, Thorgal mène une quête, une quête intérieure pour combattre l'ennemi intérieur qui l'habite depuis qu'il a retrouvé la mémoire. Il souffre en effet de la culpabilité énorme que lui impose la mémoire des actes de Shaïgan-sans-merci et semble « bloqué » et tiraillé par ses actes passés.

Encore une histoire où il est question de foi, et d'une foi aliénante cette fois-ci. Les adeptes d'Yngvi, l'ermite qui se trouve sur le rocher de Skellingar où a lieu la fameuse épreuve dont parlait l'enfant à Louve au début de l'histoire, sont en effet totalement tournés vers leur « dieu » et en arrivent à négliger leurs tâches quotidiennes, comme les cultures, la pêche, le soin de leurs bêtes... C'est la raison des persécutions du Jarl. Comme toujours, et c'est cet aspect-là que j'apprécie particulièrement dans cet album, tout n'est pas blanc ou noir. Les motivations des uns et des autres s'entendent et se respectent, mais les solutions trouvées par les deux clans sont toutes les deux extrêmes. La présence de Thorgal permet d'envisager une troisième voie, plus respectueuse et pacifique. La figure « christique » du héros se précise, sauf que Thorgal doit passer lui-même par la case « rédemption », ce qui n'est bien sûr pas le cas de Jésus...

Un bon cru, cet album. Visiblement, le changement tant de dessinateur que de scénariste peut apporter un nouveau souffle à la saga. D'autant plus que Vignaux respecte tout à fait le style de Rosinski : on sent que le passage du père de la BD à son successeur s'est fait dans le respect de l'idée de départ. À voir si cela se confirme dans la suite de la saga.

Un dernier mot sur la couverture : Visiblement, c'est Grzegorz Rosinski qui s'en charge toujours. Peut-être pour préserver l'unité graphique ?


Paru aux éditions Le Lombard, 2019. ISBN : 978-2-8036-7372-8


mercredi 22 octobre 2025

Thorgal, tome 36 : Aniel, de Grzegorz Rosinski et Yann


Nous retrouvons toute la bande sur le bateau, mais en mer, et non dans les airs. Sans doute ne peut-il pas voler... Ce qui aurait été plus rapide, mais nous aurait privés d'une nouvelle aventure. Alors qu'ils sont en mer et presque morts de faim, la santé d'Aniel se dégrade encore, mais Lehla à ce moment-là, voit enfin une terre et ils accostent dans le royaume de Zhar, où Thorgal et sa famille s'étaient déjà retrouvés (voir « Le Mal bleu »). Le concours des Myrm va leur être précieux, mais Thorgal va découvrir que la situation a beaucoup changé depuis son dernier passage. EN effet, une tribu de femmes, les Yenhaas, a pris le pouvoir dans la région et il faudra l'inventivité et le courage de Thorgal et de Petrov pour en venir à bout. Cette situation permet à Thorgal de trouver une solution pour sauver Aniel, toujours malade Le temps presse, et le savant Armenos va pouvoir apporter son aide...

Un épisode de « retour » : retour de Thorgal et Aniel au village, retour de Jolan... mais sans qu'on ne sache rien de ses aventures dans l'Entremonde depuis « Le Bateau-Sabre ». C'est un peu frustrant, mais sans doute l'explication viendra-t-elle dans l'un des épisodes suivants ?


Paru aux éditions Le Lombard, 2018. ISBN : 978-2-8036-7217-2


mardi 21 octobre 2025

Thorgal, tome 35 : Le Feu écarlate, de Grzegorz Rosinski et Xavier Dorison


Thorgal et Petrov, son compagnon, ont été faits prisonniers par les magiciens rouges et leurs adeptes. Ces derniers ont maintenant pris le pouvoir à Bag-Dadh, après la défaite du Calife. Mais celui-ci n'a pas dit son dernier mot, puisqu'il a fait appel à l'empereur d'orient Magnus et à ses croisés. Pris dans cet étau, Thorgal et ses amis essaient tant bien que mal de sauver leurs vies, et il se trouve qu'il ne leur reste qu'une solution pour cela : fuir. Heureusement, les « croisés », nommé aussi les « infidèles » par les habitants de Bag-Dadh, se sont aussi alliés au Chaams qui sont venus en renfort avec leurs bateaux volants... C'est bien pratique(!) Salouma a un plan pour leur permettre de fuir, mais Thorgal va découvrir au cours du temps qu'elle n'est pas tout à fait aussi honnête qu'elle en a l'air !

C'est marrant... le fait d'étudier la théologie me permet, depuis quelques épisodes, de faire des rapprochements avec la vraie vie. L'empereur Magnus, comme je l'avais noté dans la chronique précédente, c'est l'empereur romain d'orient. Les croisés, ce sont... les croisés, des soldats – et des croyants ayant pris les armes pour aller délivrer la ville de Jérusalem des musulmans. Et Aniel joue le rôle de l'incarnation dévoyée du prophète Muhammad, ou Mahomet, le « fondateur » de l'Islam, qui, comme le mage rouge de cette histoire, a reçu des mains d'un dieu – ou d'un ange ? - le « livre », le Coran. Le parallèle ici est évident. Ce cycle est en fait une charge contre les religions monothéistes, toutes trois mélangées, puisque le dieu de Magnus n'est pas le Père des Chrétiens, bon et miséricordieux, mais Yavhus, avatar du Yahvé des juifs... Un beau mélange, quoi, pour envoyer un message percutant : les religions sont mauvaises, car elles entraînent les hommes à la violence, à l'intolérance, et Thorgal, lui, est là pour montrer la voie de l'humanisme pacifique. C'est « beau », mais... faux. Mais là n'est pas le problème. Autre point : l'intervention des Chaams (qu'on ne voit d'ailleurs pas, mais qui sont présents grâce aux bateaux volants) tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. Dorison semble avoir pris la série en entier et avoir pioché dans celle-ci de quoi permettre au héros de sauver une fois encore sa vie et celles de ses amis, après s'être arrangé dans le scénario pour que la situation soit critique et qu'une sortie autre que la mort soit impossible. Bref, j'ai un peu de mal avec cette histoire et la violence qui en découle. Mais j'aurais dû m'y préparer : les autres scenarii de Dorison m'avaient pourtant habituée à cette violence, à ce sang et à tout ces carnages qu'on voit dans cette bande dessinée. Décidément, cette saga prend un tour de plus en plus glauque et malsain...

Côté graphique, cet album est bien plus noir que le précédent, et on a l'impression d'une descente aux enfers. C'est bien sûr voulu : le « feu écarlate » n'est autre qu'un avatar du feu de l'enfer, et il faut la mort d'un homme pour le contenir et sauver le monde. Et de préférence cette mort doit être donnée par la main de l'« élu », en l'occurrence Thorgal, seul héros capable de sauver le monde. Il joue ici la figure d'un autre Christ, faisant passer l'amour des hommes, y compris de ses ennemis, avant tout le reste. C'est malgré tout bien vu, même si les attaques gratuites contre la religion dans la bande dessinée et la littérature, le cinéma ou les séries commencent sérieusement à m'ennuyer, parce que cela prouve que les détracteurs de la foi chrétienne n'ont tout simplement rien compris à la foi... Mais bon.


Paru aux éditions Le Lombard, 2016. ISBN : 978-2-8036-3548-1

lundi 20 octobre 2025

La Femme de ménage, de Freida McFadden


Millie a absolument besoin de trouver du travail. Elle vient d'être congédiée de son emploi de serveuse au bar où elle travaillait, parce qu'elle a provoqué du grabuge. Ses patrons ne veulent pas lui faire d'ennuis, mais elle doit partir. Elle n'a pas le choix. Millie, ex-taularde, dort dans sa voiture et répond aux petites annonces. Elle postule pour des entretiens d'embauche et est prête à tout pour obtenir un emploi. Elle sait que, dès qu'un employeur potentiel se renseignera sur elle, le travail lui passera sous le nez : qui embaucherait une jeune femme qui sort de prison ?

A sa grande surprise, Nina Winchester l'embauche. Millie sera sa femme de ménage-gouvernante-nourrice pour la fille de Nina, Cecelia, huit ans. Elle va travailler dans une riche et belle maison, dormir dans un lit de camp (c'est mieux que la banquette de sa voiture!) et avoir un salaire. Pour elle, c'est inespéré. Et puis, il y a Andrew Winchester, le beau et riche mari de Nina. Tout semble parfait...

Mais...

Bien sûr qu'il y a un « mais », sans quoi il n'y aurait pas d'histoire. Le « mais », c'est que Nina se comporte comme une folle. Et semble s'ingénier à rendre Millie folle, elle aussi. Heureusement, Andrew est là...


Ce roman est vraiment captivant. Bien écrit, bien construit, même si j'en ai compris assez vite certains ressorts, il tient le lecteur en haleine, de bout en bout.

Et pose de nombreuses questions au passage : que veut Nina ? Qu'a donc fait Millie pour risquer la prison à la moindre incartade ? Pourquoi Andrew aime-t-il toujours sa femme, compte-tenu de l'état de laisser-aller dans lequel elle s'est laissée glisser ? Jusqu'où Millie ira-t-elle ? Et Nina ?

D'autres questions, aussi, mais que je ne formulerai pas pour ne pas gâcher la lecture de ceux et celles qui n'ont pas encore découvert ce roman, se posent. Plus morales, éthiques que les premières.

Je lis beaucoup en ce moment, et j'ai eu beaucoup de mal à ne pas poursuivre ma lecture toute la journée, toute la nuit : il faut bien manger, dormir, travailler...

Mon fils aîné m'a offert ce roman il y a quelques temps, et je l'en remercie ! On passe ici du récit léger de type « New Romance » au thriller psychologique et c'est très bien amené.

La construction aussi est intéressante, avec un récit à deux voix, se complétant l'une l'autre. Deux point de vue sur la même histoire. C'est un très, très bon roman, et son succès est tout à fait mérité ! Si vous ne l'avez pas encore lu, foncez !


Paru aux éditions J'ai Lu, 2023. ISBN : 978-2-290-39117-4


samedi 18 octobre 2025

Thorgal, tome 34 : Kah-Aniel, de Grzegorz Rosinski et Yves Sente


Les magiciens rouges qui ont enlevé Aniel à ses parents arrivent avec l'enfant en vue des côtes où ils devront abandonner leur navire pour poursuivre leur route vers Bag-Dadh à travers le désert. Durant le voyage, l'un de ces mages a enseigné à Aniel beaucoup de choses, en particulier à lire et à écrire.

De leur côté, Thorgal et ses compagnons naviguent toujours en direction de Bag-Dadh eux aussi, et Thorgal profite du voyage pour interroger Salouma, la jeune femme qui lui a parlé du funeste destin qui attend Aniel à son arrivée à destination : la mort. Mais Salouma est plus précise : plus que la mort, Aniel va devenir la réincarnation de Kah-Aniel. Et Salouma en profite pour expliquer à Thorgal ce qui concerne les Magiciens rouges et leur rôle dans l'équilibre des pouvoirs à Bag-Dadh.

Là encore, deux histoires parallèles, mais intimement liées. D'une part le périple de Thorgal et de ses compagnons, d'autre part l'arrivée d'Aniel avec les mages rouges et leur projet de réincarnation de l'enfant. Thorgal arrivera-t-il à temps pour récupérer son fils ?


Graphiquement, l'album est très beau, et le jeu des couleurs permet d'alterner les parties « racontées » par Salouma et la « réalité » vécue par les personnages. Du point de vue narratif, l'intrigue est de plus en plus complexe, avec de nombreuses incursions narratives dans le récit, mais aussi des va-et-viens entre le trajet suivi par Thorgal, celui suivi par Aniel, et la troisième « équipe » de ce tome : un complot est en cours contre le Calife, complot ourdi par son épouse avec l'aide de son Wazir. Et puis il y a ce personnage qui suit comme une ombre les autres, et dont on ne sait encore rien, sinon qu'il communique par pigeons voyageurs. Un espion, quoi. Il va falloir attendre l'album suivant pour en savoir plus.

Moins d'enthousiasme, de ma part, dans cet album pourtant très beau graphiquement. J'ai l'impression que l'intrigue s'enlise, et les relations de Thorgal et Salouma ne me semblent pas dignes du héros amoureux de sa femme Aaricia... Je n'aimerais pas que cette série tombe dans le vulgaire et le convenu, avec des intrigues amoureuses indignes de la belle relation des deux époux... C'est bien cette relation qui fait l'originalité de cette série, ce serait dommage qu'elle soit gâchée par de vulgaires coucheries...


Paru aux éditions Le Lombard, 2013. ISBN : 978-2-8036-3345-6