Mars 1962.
Nous retrouvons Joy Carruthers, qui se fait désormais appeler Sara
Lone, définitivement, en Virginie du Nord (ou dans le nord de la
Virginie ? En tout cas, c'est dans le sud... des États-Unis) à la
basse militaire d'Union Springs, où elle termine son
entraînement et est devenue une tireuse d'élite. Elle y retrouve
Rip Vandoorne, le mystérieux agent de l'USSS (United States
Secret Service, les services secrets américains) qui lui sert
d'ange gardien depuis deux tomes maintenant. Cette fois-ci, la série
prend un nouveau cours. Le premier diptyque a en quelque sorte clos
l'intrigue de départ (l'assassinat du père de Sara) et jeté les
bases de la seconde, sans en dévoiler trop pour autant. Avec ce
troisième tome, on entre directement (et ce dès les premières
pages) dans la crise qui va secouer le monde en 1962 : la Crise des
Missiles de Cuba.
Nous
sommes en pleine guerre froide. Le Mur de Berlin a été érigé
l'année précédente. Le monde est coupé en deux, sous domination
des Russes, Communistes, à l'Est, et sous hégémonie américaine à
l'Ouest. Dans cette nouvelle guerre, tous les coups semblent permis,
depuis le bluff jusqu'aux complots, et peu importe si cette guerre
engendre des pertes civiles. Après tout, « on en fait pas
d’omelette sans casser des œufs »… Sara Lone va se
retrouver au cœur de l’action mais de moins en moins à son corps
défendant. Le personnage évolue, s’endurcit, mûrit, jusqu’à
s’affranchir totalement de la tutelle exercée sur elle par son
« ange gardien ».
Graphiquement,
c’est toujours aussi beau, aussi bien, précis, réaliste. Le tempo
est haletant, l’action toujours présente à chaque page avec
nombre de rebondissements.
De la très
bonne BD !
Paru
aux éditions Sandawe, 2017. ISBN : 978-2-39014-188-4.
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