Deuxième
cadeau de mon mari à l’occasion de mon anniversaire confiné, « La
Marque Jaune », dont je parlais dans l’un de mes précédents
billets, et que je n’avais jamais lu.
Et je vous
assure que je n’ai pas du tout été déçue du voyage !
Tout
commence sous la pluie, à Londres, dans un contexte de mystère :
la presse londonienne est régulièrement avertie, à l’avance qui
plus est, des forfaits de celui qu’on appellera très vite « La
Marque Jaune », à cause de sa « signature »,
laissée systématiquement après chacune de ses interventions.
L’histoire débute par le vol rocambolesque de la couronne
impériale, conservée à la Tour de Londres. Dès le lendemain,
Blake et Mortimer se retrouvent pour discuter de l’affaire et se
trouvent bien vite – et bien malgré eux au départ – au cœur de
l’intrigue.
Après de
spectaculaires vols, « La Marque Jaune » s’attaque
maintenant à des personnes, tous amis proches de Francis Blake et
membres de son club. Les enlèvements se succèdent, que Blake et la
police, malgré tous leurs efforts, ne parviennent pas à arrêter.
Et les choses s’accélèrent après l’enlèvement de Septimus, le
dernier des membres du club.
Blake
poursuit son enquête, reçoit un message et tente de retrouver « La
Marque Jaune ». La course-poursuite qui s’ensuit, de nuit,
dans les rues de Londres, se solde par un échec, mais c’est sans
compter l’intervention de Mortimer.
Le savant,
de son côté, a suivi sa propre idée, écumant les archives du
« Daily Mail », où « La Marque Jaune »
envoie chaque alerte prévenant du prochain attentat. Il finit par
trouver une piste, qu’il suit avec nombre de difficultés, et qui
va l’amener sur le chemin de la vérité, après une nouvelle
rencontre tumultueuse avec « La Marque Jaune ». La
rencontre finale va compléter les manques dans la théorie de Philip
Mortimer, qui va se retrouver en danger de mort.
J’ai
vraiment beaucoup aimé, vous vous en doutez, ce monument de la bande
dessinée qu’est « La Marque Jaune ». Mystère, action,
science-fiction… tous les ingrédients sont réunis pour faire de
cette bande dessinée un must. Je ne regrette pas d’avoir
« investi », via mon mari, dans cet ouvrage qui,
s’il est ancien, n’en est pas moins l’un des chefs-d’œuvre
de la bande dessinée belge. Du grand art !
Je
comprends mieux aussi le désir des auteurs qui ont repris la série
d’écrire une suite à cette histoire, que j’ai découverte dans
« L’Onde Septimus ». C’est qu’il y a du potentiel !
Paru
aux éditions Blake et Mortimer, 2018 (Première édition : Le
Lombard, 1956). ISBN : 978-2-8709-7170-3.
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