mercredi 13 mai 2020

Blake et Mortimer, tome 6 : La Marque Jaune, de Edgar P. Jacobs




Deuxième cadeau de mon mari à l’occasion de mon anniversaire confiné, « La Marque Jaune », dont je parlais dans l’un de mes précédents billets, et que je n’avais jamais lu.
Et je vous assure que je n’ai pas du tout été déçue du voyage !

Tout commence sous la pluie, à Londres, dans un contexte de mystère : la presse londonienne est régulièrement avertie, à l’avance qui plus est, des forfaits de celui qu’on appellera très vite « La Marque Jaune », à cause de sa « signature », laissée systématiquement après chacune de ses interventions. L’histoire débute par le vol rocambolesque de la couronne impériale, conservée à la Tour de Londres. Dès le lendemain, Blake et Mortimer se retrouvent pour discuter de l’affaire et se trouvent bien vite – et bien malgré eux au départ – au cœur de l’intrigue.

Après de spectaculaires vols, « La Marque Jaune » s’attaque maintenant à des personnes, tous amis proches de Francis Blake et membres de son club. Les enlèvements se succèdent, que Blake et la police, malgré tous leurs efforts, ne parviennent pas à arrêter. Et les choses s’accélèrent après l’enlèvement de Septimus, le dernier des membres du club.
Blake poursuit son enquête, reçoit un message et tente de retrouver « La Marque Jaune ». La course-poursuite qui s’ensuit, de nuit, dans les rues de Londres, se solde par un échec, mais c’est sans compter l’intervention de Mortimer.

Le savant, de son côté, a suivi sa propre idée, écumant les archives du « Daily Mail », où « La Marque Jaune » envoie chaque alerte prévenant du prochain attentat. Il finit par trouver une piste, qu’il suit avec nombre de difficultés, et qui va l’amener sur le chemin de la vérité, après une nouvelle rencontre tumultueuse avec « La Marque Jaune ». La rencontre finale va compléter les manques dans la théorie de Philip Mortimer, qui va se retrouver en danger de mort.

J’ai vraiment beaucoup aimé, vous vous en doutez, ce monument de la bande dessinée qu’est « La Marque Jaune ». Mystère, action, science-fiction… tous les ingrédients sont réunis pour faire de cette bande dessinée un must. Je ne regrette pas d’avoir « investi », via mon mari, dans cet ouvrage qui, s’il est ancien, n’en est pas moins l’un des chefs-d’œuvre de la bande dessinée belge. Du grand art !
Je comprends mieux aussi le désir des auteurs qui ont repris la série d’écrire une suite à cette histoire, que j’ai découverte dans « L’Onde Septimus ». C’est qu’il y a du potentiel !

Paru aux éditions Blake et Mortimer, 2018 (Première édition : Le Lombard, 1956). ISBN : 978-2-8709-7170-3.

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