Un soir,
Yoko rentre du travail et regarde le journal télévisé, où elle
apprend qu'une entreprise de forage en mer a foré dans une matière
inconnue, « d'une dureté incomparable », « vitrifiée,
lumineuse et aimantée ». Or Yoko a en sa possession, depuis
son aventure souterraine avec les Vinéens, une sphère faite d’une
matière qui présente toutes ces caractéristiques et qui doit la
prévenir à distance d’un retour possible du Trio dans le monde
souterrain des Vinéens.
Yoko et
ses amis se rendent donc en Martinique, dans l’espoir d’y
retrouver leurs amis extra-terrestres. Or ceux-ci sont bien au
rendez-vous, et confrontés, sous terre, à un problème d’une
grande ampleur qui peut avoir des conséquences dramatiques pour les
êtres humains vivant à la surface. Il faudra là encore le courage
et l’abnégation de Yoko et de ses amis, avec l’aide de la haute
technologie vinéenne, pour résoudre cet épineux problème.
Retour,
dans ce troisième tome, des aventures souterraines de Yoko et de ses
amis. Ils vont se trouver confrontés à Karpan et ses sbires, déjà
alliés au Coordinateur-robot du tome 1, qui souhaitent utiliser la
supériorité technologique vinéenne pour prendre le pouvoir à la
surface de la terre et y imposer la civilisation vinéenne, ce qui,
bien sûr, ne peut pas être accepté, ni par les Terriens, sous
peine de guerre, ni par les Vinéens alliés à Khany qui ont un
autre projet, diamétralement opposé à celui de Karpan : le
retour sur Vinéa…
Roger
Leloup développe de manière impressionnante ce monde souterrain que
nous avons entrevu dans le premier opus de la série. L’aspect
technologique y est très marqué et la société vinéenne apparaît
dans sa réalité brute : l’auteur donne au lecteur à voir
une société où chaque être a une fonction et un rôle bien
défini. Khany s’affranchit, au contact de Yoko, du carcan qui lui
est imposé et devient une sorte d’électron libre qui emprunte une
troisième voie, médiane entre les deux clans qui s’opposent.
Là
encore, la place de la technologie est prépondérante et l’on voit
bien que cette technologie n’est, en soi, ni bonne, ni mauvaise. Le
message que Roger Leloup fait passer ici est là : tout dépend
des intentions de ceux qui utilisent la technologie à notre
disposition. En cela, encore une fois, il est à la fois philosophe
et humaniste.
Paru
aux éditions Dupuis, 1979. ISBN : 2-8001-0668-9
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