jeudi 19 septembre 2019

Yoko Tsuno, tome 5 : Message pour l’Éternité, de Roger Leloup




Dans ce nouvel opus, le lecteur découvre un nouveau talent de Yoko : ses capacités à piloter un planeur. Alors qu'elle participe à une convention internationale de vol à voile, à Clermont-Ferrand, Yoko est parvenue jusqu'aux côtes bretonnes, à Pleumeur-Bodou. Elle y contacte Vic et Pol, inquiets pour elle puisque sans nouvelles depuis que la radio du planeur a lâché. Elle les rassure et est interpellée par un Anglais qui décide de l'embaucher pour une mission très spéciale : retrouver un avion disparu en 1933 et qui continue d'émettre un message capté chaque jour par l'antenne du centre de télécommunications spatiales de Pleumeur-Bodou.

C'est le début d'une aventure dans l'ambiance « James Bond », assez différente de celles des premiers albums. L’aventure y est très intense, très rythmée et les scènes s’enchaînent rapidement, sans temps morts. Elle va mener Yoko de la Bretagne jusqu’en Afghanistan, en passant par la Suisse. Bien entendu, à cette aventure aérienne s’adjoint un mystère, celui de l’avion disparu que Yoko a pour mission de résoudre, mais aussi une enquête policière, tant les faits qui se déroulent en Suisse, immédiatement après l’acceptation de sa mission par Yoko, sont visiblement criminels. Le Trio est une fois de plus mis à contribution et la mission, bien sûr, menée à bien.

Cet album représente une sorte de tournant graphique dans la série. Le trait est nettement plus mature, les personnages semblent plus grands, plus « vivants », moins caricaturaux que dans les premiers tomes de la série. Les vêtements évoluent également, moins stéréotypés. Yoko se met à avoir une véritable garde-robe adaptée à la mission et aux circonstances, ce qui n’était pas toujours le cas dans les trois premiers albums en particulier.
J’ai eu du mal, enfant et adolescente, à entrer dans cette histoire à l’intrigue nettement plus compliquée que celles des premiers albums. Mais j’ai pu la relire et la redécouvrir par la suite et j’y ai retrouvé l’humanisme dont Roger fait la toile de fond de son œuvre. Et j’aime beaucoup, finalement, ce cinquième opus !

Paru aux éditions Dupuis, 1978. ISBN : 2-8001-0670-0

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