samedi 22 février 2014

Le Dernier Templier, de Raymond Khoury


Les trésors du Vatican sont exposés au Metropolitan Museum de New York. Le soir de l'inauguration en grande pompe et devant tout le gratin new-yorkais, quatre chevaliers, tels les quatre cavaliers de l'Apocalypse, entrent dans le musée (à cheval), y saccageant les vitrines et dérobant nombre d'objets précieux et sèment la mort autour d'eux. L'agent spécial Sean Reilly, du FBI, est chargé de l'enquête durant laquelle il rencontre Tess Chaykin, une archéologue qui se trouvait aux premières loges au moment de l'assaut. Les équipes d'enquêteurs sont également aidées par un prêtre dépêché par le Vatican, afin d'assurer aux deux parties toute la transparence et l'accès aux informations nécessaires à l'enquête. Celle-ci va s'avérer bien plus complexe qu'un simple cambriolage qui aurait mal tourné. Reilly et son coéquipier suivent en effet une piste jonchée de cadavres qui va les emmener bien au-delà du New-York du XXIe siècle.

Je suis tombée sur ce roman chez une amie, un peu par hasard. Et si le « hasard » m'a attirée vers lui, c'est parce que mon cher mari m'avait déjà offert le tome 1 de la bande dessinée qui a été tirée de ce roman. Sauf que qui dit « tome 1 » dit aussi « tome 2 », et celui-là, je ne l'avais pas lu. J'ai donc bénéficié d'une sorte de « virginité » à la lecture de ce roman, et j'avoue avoir marché à fond.

En effet, ce livre rassemble nombre d'ingrédients efficaces en ce qui me concerne : aventure, intrigue policière, de vrais méchants bien méchants, juste assez de complexité dans l'intrigue pour intéresser et attiser la curiosité du lecteur sans pour autant lui donner l'impression d'être trop bête pour ne rien y comprendre ou trop intelligent pour tout comprendre avant la fin. En plus, c'est plutôt bien documenté, donc réaliste et plausible, même si le déroulement de l'intrigue m'a souvent titillée (dans le genre « bon sang... ils ne peuvent pas sortir de la théorie du complot en ce qui concerne l'Eglise et le Vatican, là ? »). Finalement, le personnage de Sean Reilly est plutôt convainquant avec ses questions et ses convictions qui ressemblent à celles de tout croyant honnête. Du coup, je l'aime bien, l'agent du FBI !

Sur la forme, maintenant, le rythme de l'écriture et du récit est conforme aussi à l'exigence d'efficacité du genre : des chapitres courts, descriptifs sans excès, une écriture très accessible... On n'est pas dans de la grande littérature, mais ce type d'ouvrage, finalement, ne s'y prête pas non plus : ce n'est pas ce qu'on attend d'un bon roman policier ! Pour ma part, j'attends juste qu'il soit bien écrit, prenant, qu'il me permette de m'évader et de passer un bon moment. Pari réussi pour celui-ci en tout cas !

Paru aux éditions Pocket, 2008. ISBN : 978-2-266-17154-0.

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