mardi 14 mai 2013

Le Meurtre de Roger Ackroyd, d'Agatha Christie


En cherchant un livre pour les enfants, l'autre jour, j'ai ouvert deux cartons qui attendent encore que je veuille bien m'occuper d'eux. Des livres en pagaille, lus ou non, ainsi que des CD, des BD...
J'ai pris tout de suite celui-ci, en me disant que, lu ou non, c'était sans importance. Le Meurtre de Roger Ackroyd porte le n°1 dans la collection « Le Masque » et il semble qu'il s'agisse, sinon de la première enquête d'Hercule Poirot, du moins du premier livre écrit ou publié par Agatha Christie où le détective belge apparaît.

Je me suis replongée avec délectation dans ce roman (déjà lu, en fait, et, surtout, déjà vu dans la série anglaise déjà mentionnée à propos de Mort sur le Nil). Cette fois, l'intrigue se déroule en Angleterre, dans un petit village bien tranquille, où Hercule Poirot est venu s'installer pour y passer une retraite bien méritée.
Le récit est à la première personne. Il s'agit de celui du médecin du village, James Sheppard, qui raconte par le menu les détails de l'étrange affaire qui secoue le paisible village.

Madame Ferrars meurt, un an après son mari. Le lendemain, c'est le corps de Roger Ackroyd qui est retrouvé, mais cette fois-ci, il ne s'agit ni d'une gastrite (comme M. Ferrars), ni d'un suicide comme sa femme, mais d'un assassinat. On ne se suicide pas en s'enfonçant un poignard dans le cou, par derrière qui plus est...
Le docteur, qui se trouvait avec la victime peu de temps avant sa mort, est alerté par un mystérieux appel téléphonique que personne ne semble avoir passé. Il se rend sur place où il ne peut que constater le décès de son ami. Commence alors l'enquête, dans laquelle interviendra, à la demande de la nièce de Roger Ackroyd, le détective Hercule Poirot.

Les intrigues d'Agatha Christie ont cela de bien qu'elles dégagent un charme auquel je suis loin de d'être indifférente. Bizarrement, quand je lis un de ses romans, je me trouve propulsée dans une Angleterre un tantinet vieillotte, certes, mais où j'aime bien me perdre. Je m'y vois dans un salon cossu, une tasse de thé fumant à la main, devant une assiette garnie de sandwiches ou de scones chauds, selon l'heure... Je mélange bien sûr allègrement l'Angleterre et l'Irlande, mais peu importe. J'aime cette ambiance un peu surannée, loin de l'atmosphère souvent glauque qui se dégage des romans policiers plus récents, où l'on a l'impression que plus c'est noir, et mieux c'est....
Rien de tout cela ici : le charme a encore opéré !

Paru aux éditions Librairie des Champs-Elysées, 1992 (Le Masque). ISBN : 2-7024-2317-5.

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