mercredi 22 juillet 2020

Alix, tome 3 : L’Île maudite, de Jacques Martin


Pour mon anniversaire, ma fille a décidé de m’offrir un cadeau. Et elle a demandé conseil à son père. Voilà pourquoi j’hérite de cette bande dessinée de la série « Alix », de Jacques Martin.

J’aime bien cette série, parce que, même si elle est plutôt ancienne (ce tome 3 est sorti plusieurs années avant ma naissance!) et que les codes ont pas mal changé depuis, elle reste parmi les séries de référence dans le monde de la BD. Et puis, Alix, c’est toute mon enfance !

Cette histoire commence à Carthage, port africain de la Méditerranée et rivale de Rome. La ville prospère à nouveau après sa défaite durant les « guerres puniques », mais des événements troubles s’y déroulent, entraînant une enquête par un envoyé extraordinaire de Rome, qui n’est autre qu’Alix.

Son jeune âge ne plaide pas en sa faveur auprès des Carthaginois qui parvient, malgré tout, à asseoir son autorité avec l’appui, au moins temporaire, de Ségabal, qui exerce une grande influence sur ses pairs.

Protégé par Flavius, le gouverneur roman de Carthage, Alix commence rapidement son enquête qui le mène très vite sur la piste d’un savant qui a été enlevé quelques temps plus tôt. À la suite de cet événement, les Carthaginois sont témoins de phénomènes étranges venant d’un bateau étranger qui émet des rayons lumineux brûlant tout ce qui se trouve à leur portée.

Dans cette aventure, Alix retrouve Enak, dont le protecteur vient de mourir, mais aussi Arbacès, qu’il avait déjà rencontré dans les deux premiers tomes. Sa quête de la vérité va le conduire au-delà des Colonnes d’Hercule, sorte de frontière du monde connu à l’époque, vers des îles où il va en savoir plus sur ce mystérieux rayon lumineux et ceux qui le manipulent.

Comme le suggère la couverture de l’album, l’histoire se termine mal pour certains habitants de l’île mais (Attention ! Spoiler!) Alix et Enak parviennent à s’en sortir (si, si).

Chez Jacques Martin, les intrigues sont souvent complexes, dans les trois séries que je connais du moins. L’aventure y est au rendez-vous, bien sûr, avec nombre d’événements, de rebondissements, de coups tordus et de trahisons. Cet album ne fait pas exception, la force de l’histoire étant de faire se rencontrer plusieurs peuples qui ne se connaissaient pas trop à cette époque, et surtout à cet endroit. Les « gentils » ne faisant qu’essayer de survivre face aux « méchants » belliqueux et avides de pouvoir… et d’esclaves !

Dans cette série, l’histoire se mêle à l’Histoire, bien sûr, mais l’auteur n’hésite pas à emprunter aussi aux codes du fantastiques et/ou de l’étrange, ce qui lui confère une place particulière dans le monde de la BD...

Paru aux éditions Casterman, 1969. ISBN : 978-2-203-31206-7.


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