Myriam est une femme étrange, excentrique, fantaisiste, rêveuse... un peu perdue, aussi. Un jour, elle décide d'ouvrir un restaurant. Les débuts sont chaotiques, mais Chez moi devient très vite, et à son grand étonnement, le rendez-vous incontournable du quartier, le lien de rencontre improbable des habitants du coin.
Sous ses airs bizarres, Myriam est une femme blessé,e marquée par la souffrance, l'incompréhension de ses proches, emmurée dans son silence, dans sa vie qu'elle tait par peur de faire souffrir les autres. Chez moi lui ouvre un sas vers les autres, vers de belles rencontres, vers une nouvelle vie. Elle est généreuse, se contente de très peu ,et pense ne pas avoir le droit d'être heureuse.
J'ai été particulièrement touchée par ce joli roman, qui parle des blessures, de l'amour blessé, de reconstruction, de doute, du don généreux, du pardon donné et accepté, celui qui reconstruit, relève, et donne la force et la joie de repartir, lavé, purifié, vers une nouvelle vie.
J'ai l'impression qu'en dire plus serait faire injure au roman, parce que la poésie, la douceur et la vie qui se cachent dans ce texte ne demandent qu'une chose : être savourés.
Paru aux éditions Points, 2007. ISBN : 978-2-7578-0518-3
Je suis en train de lire ce livre; le personnage de Myriam me touche beaucoup et j'aimerais boire mon café "chez moi".
RépondreSupprimerPareil ! j'aimerais bien avoir un lieu comme "chez moi"...
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