Un final
assez apocalyptique d'un côté, et troublant de l'autre. Ici, deux
conceptions s'affrontent : d'un côté les religions, celles qui sont
« incarnées », notamment le christianisme. Les
« méchants » de l'histoire tentent simplement, par des
moyens odieux (crimes, mutilations, enlèvements, chantage...) de
restaurer la foi.
De l'autre,
les « gentils » qui défendent la thèse de la
connaissance grâce à laquelle l'homme, seul, s'élève. Évidemment,
dans ce récit, les « gentils » gagnent... et le monde
est préservé. Je suis catholique et cette vision de la foi ne peut
que heurter mes convictions... Hormis ce petit problème de
conscience, je ne peux qu'admirer ce cycle, l'imaginaire des auteurs,
la maestria avec laquelle ils ont mené cette histoire.
Paru aux
éditions Glénat (Caractère), 2008. ISBN : 978-2-7234-5725-5
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire