Ces deux
auteurs étaient déjà réunis pour le troisième cycle de Balade
au bout du monde. Ici, les thèmes ressemblent beaucoup à ceux
abordés dans cette série, avec une sensibilité supplémentaire me
semble-t-il.
Elsa a huit
ans. Elle a déménagé récemment avec son père et intégré sa
nouvelle école depuis huit jours. La petite fille montre un
véritable talent en dessin, mais sa maîtresse est très inquiète :
Elsa parle de moins en moins et, bientôt, elle refuse aussi
d'écrire.
C'est
qu'Elsa est malheureuse. Sa mère a disparu un an plus tôt, les
laissant seuls, son père et elle.
On apprend
très vite où se trouve Lalie, la mère d'Elsa. Elle est partie à
la recherche d'elle-même, dans une sorte de secte, un groupe d'
« illuminés chercheurs de source », comme le dit
Frédéric, le père d'Elsa. À
cette question de la disparition de Lalie s'ajoutent des
cambriolages, une histoire de peinture ainsi que la belle Hélène,
étudiante en psychologie et baby-sitter d'Elsa.
Dans ce
premier tome, ce qui m'a frappée, c'est la beauté des images.
Michel Faure excelle à retranscrire l'ambiance oppressante dans
laquelle Elsa vit, mais aussi ses rêves, ses peintures, son talent.
J'ai lu et relu ce volume (et les suivants !) pour me noyer dans ces
images...
Paru aux
éditions Glénat (Caractère), 1996. ISBN : 2-7234-2133-3.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire