mercredi 23 avril 2014

Elsa, de Pierre Makyo et Michel Faure


Ces deux auteurs étaient déjà réunis pour le troisième cycle de Balade au bout du monde. Ici, les thèmes ressemblent beaucoup à ceux abordés dans cette série, avec une sensibilité supplémentaire me semble-t-il.

Elsa a huit ans. Elle a déménagé récemment avec son père et intégré sa nouvelle école depuis huit jours. La petite fille montre un véritable talent en dessin, mais sa maîtresse est très inquiète : Elsa parle de moins en moins et, bientôt, elle refuse aussi d'écrire.
C'est qu'Elsa est malheureuse. Sa mère a disparu un an plus tôt, les laissant seuls, son père et elle.
On apprend très vite où se trouve Lalie, la mère d'Elsa. Elle est partie à la recherche d'elle-même, dans une sorte de secte, un groupe d' « illuminés chercheurs de source », comme le dit Frédéric, le père d'Elsa. À cette question de la disparition de Lalie s'ajoutent des cambriolages, une histoire de peinture ainsi que la belle Hélène, étudiante en psychologie et baby-sitter d'Elsa.

Dans ce premier tome, ce qui m'a frappée, c'est la beauté des images. Michel Faure excelle à retranscrire l'ambiance oppressante dans laquelle Elsa vit, mais aussi ses rêves, ses peintures, son talent. J'ai lu et relu ce volume (et les suivants !) pour me noyer dans ces images...

Paru aux éditions Glénat (Caractère), 1996. ISBN : 2-7234-2133-3.

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