jeudi 7 novembre 2013

L'Arme à l'oeil, de Ken Follett



1940, à Londres. L'intrigue commence au début de la guerre, où l'on rencontre les différents protagonistes du récit.
Faber, tout d'abord. Espion allemand qui tue facilement ceux dont il se méfie, à l'aide d'un stylet. Ce mode opératoire lui a d'ailleurs valu son surnom de Die Nadel, l'Aiguille.
Percival Godliman, veuf, historien spécialiste du Moyen-Age, amené par son oncle à travailler pour les services de renseignements britanniques.
David et Lucy Rose, jeunes mariés, qui débutent leur vie commune par un accident de voiture en plein black-out et trouvent refuge sur l'Île des Tempêtes, au large d'Aberdeen.
Et plein d'autres.

On retrouve tout ce petit monde en 1944. Les Allemands s'attendent à un débarquement mais ignorent où il va avoir lieu. De leur côté, les Alliés ont monté une formidable base militaire, sur la côte, où s'entassent chars, avions et canons, tout cela en toile peinte et en carton-âte. Ce décor esst destiné à tromper les Allemands et à faire croire à un débarquement dans le Pas-de-Calais. Mais Die Nadel découvre ce secret qui peut faire basculer le cours des choses et faire perdre ou gagner la guerre à celui qui sera détenteur de l'information.

On est là dans un roman d'espionnage pur et dur. Rien n'est épargné, des manoeuvres de la police aux coups mortels de Faber... jusqu'à l'issue finale. Le suspense est très présent, bien mené, rendant l'histoire haletante et m'empêchant de « décrocher » ne serait-ce qu'une minute.
J'ai vraiment beaucoup apprécié ce roman, comme nombre de ceux de l'auteur que j'ai déjà pu lire d'ailleurs (Les Pilliers de la Terre, La Marque de Winfield, Le Troisième Jumeau...) dans des genres et styles très différents. Je me suis attachée aux personnages, ai suivi leurs vies, leurs doutes, leurs questionnements... et n'ai pas pu le lâcher avant la dernière page. Du bon divertissement, quoi !

Paru aux éditions LGF (Le Livre de Poche), 2000. ISBN : 2-253-02778-2.

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